Prise de diagnostic sur FJR de 2002 ???

Meilleurs voeux à toutes et tous,
J'ai beau chercher (et probablement mal cherché) mais je n'arrive pas à savoir s'il y aurait un ancêtre de la célèbre prise de diagnostic OBD2 présente sur ma machine qui est vraisemblablement un modèle 2002.
J'ai bien trouvé des codes de panne qui peuvent s'afficher sur la partie LCD du tableau de bord mais c'est tout.
Si quelqu'un a une idée, je le remercie d'avance.

Ne cherche plus, pas de prise diagnostic sur nos ancêtres.

Et pourquoi faire une prise diagnostique ?

Puisque tout ce qui est nécessaire au dépannage est déjà intégré DANS l’électronique de la moto.

L'explication est on ne peut plus simple : Je ne risquais pas de trouver vu qu'il n'y en avait pas !

Pourquoi je m'intéresse à la chose, par simple curiosité technique après bon nombre d'années passées à travailler dans le domaine de l'électronique professionnelle, je suis curieux des nouvelles technologies. Surtout des données qui transitent sur le bus CAN ou similaire.
Je possède aussi une Moto Guzzi 1000 SP achetée neuve en 1980 et le seul composant électronique sur cette machine c'est le pont à diodes de l'alternateur. Là, pas besoin de matériel compliqué pour trouver une panne éventuelle.

Merci à vous deux.

Ah le fameux can bus  , qu'est ce que j'ai pu en entendre parler en stage tech chez Piaggio.
Le formateur n'avait que ce mot à la bouche.

En fait j'avais du aller en stage tech chez eux, évidemment sous la contrainte , puisque quand le 125MP3 est apparu, Piaggio a exigé des concessionnaires qu'au moins 1 mécanicien soit formé avant la livraison du 1er véhicule en concession.

C'est de la que j'ai découvert que leur merdier logiciel (qui intègre aussi les moto guzzi)  marchait finalement comme chez triumph.
Et la j'ai une magnifique anecdote:
Le gars nous explique que c'est vraiment au point s'agissant de l’électronique et des sécurités (surtout du système gérant le blocage et déblocage du train avant inclinable), et que le boitier de gestion monté sur le modèle de production est la 60eme évolution du truc. C'est la que je me suis dit : vin dieu ils ont du en rencontrer des merdes s'il a fallu qu'ils s'y reprennent 59 fois.
Bref j'en viens au plus marrant:
Nous étions tous autour d'un pont levé à hauteur d'homme sur lequel était le fameux MP3, et le formateur nous explique que si on n'est pas assis sur la selle, on ne peut pas avancer.
Précision: le bazar n'était pas sur sa béquille, mais bien en équilibre sur ses 3 roues, il appuie sur le bouton de démarreur, le truc démarre et tourne au ralenti.
"Et vous voyez, si vous accélérez, il ne part pas grâce à un limiteur de régime situé plus bas que le régime d'accroche de l'embrayage"
Et il tourne la poignée de gaz à fond ...
Le train avant se déverrouille en même temps que le moteur prend tous ses tours et le MP3 saute du pont, et vient s’éclater à terre, évitant de justesse un collègue d'une autre concession.
La je crois qu'on s'est tous dit qu'il y allait avoir des morts en vendant ce bazar la.

Pour en revenir à ce qui semble t’intéresser, s'agissant des protocoles de l'échange de données, chez les jap je crois savoir que c'est un poil différent ... en tous cas pour l'instant, parce qu'un jour, il va bien falloir qu'ils s'y mettent à l'OBD

Chez Suz il y un cordon spécifique jusqu'à un boitier interface qui lui même est raccordé via USB à un PC dans lequel il faut avoir le Suzuki Diagnostic System, en plus il y a des MAJ à télécharger pour que ça marche.
Tout ce qu'on peut voir à l’écran du PC n'est pas vraiment utile, puisqu'on peut le déduire en lisant les données sur le tableau de bord quand on est en mode diag (comme les Yam), la aussi tout ce qui est nécessaire au dépannage est déjà dans la moto.

Sur les Suz on ne peut pas modifier les paramètres au tableau de bord comme sur les Yam avec le CO, mais je m'en fous j'ai un boitier Yoshimura qui rentre dans toutes les Suz   et qui permet de modifier et le CO au ralenti et la richesse sur les phases de progression jusqu'à plein gaz par paliers.

Là, vraiment, je suis chez les "Pro".

Ma recherche est beaucoup plus ludique. Plutôt que de m'emmerder à regarder la télé, je préfère passer du temps à voir "comment cela fonctionne à l'intérieur" sans pour autant investir dans du matériel spécialisé hors de prix pour moi.
Pour le moment, outre mon PC portable qui me sert à beaucoup d'autres activités, j'ai quand même déjà dépensé environ 25€ pour un microcontrôleur Arduino Nano, une carte CAN et un lecteur de carte mémoire SD récupérée sur un ancien appareil photo HS.
Mon but c'est de voir quels paramètres circulent effectivement sur le bus et éventuellement de stocker périodiquement ceux qui m'intéressent, une fois par seconde, sur la carte mémoire pendant que le véhicule se déplace. Simple curiosité !
Bref, il faut bien passer le temps quand il pleut (désolé mais j'ai passé l'age de rouler sous la pluie) et que je ne peux pas aller me promener avec Madame sur notre FJR

J'avais compris la demarche technique 

La sur une moto de cette époque, il n'y a pas foule d'infos qui circulent (et de toutes façons je ne vois pas comment aller les "voir" dans le boitier) sauf faire des relevés de valeurs à l'oscillo... mais bon en roulant... bof
Le boitier ECU calcule en temps reel l'avance à l'allumage par paire de cylindres le 1/4 et le 2/3, puis le moment d'injection et la durée d'ouverture des injecteurs, sequentiellement; mais sans differenciation de valeurs, en fonction de courbes inscrites sur la mémoire morte prenant en compte le regime moteur, la depression et l'ouverture des gaz.
Que du tres simple.
Tous les autres capteurs, temperature d'air admis, rapport engagé, pression atmosphérique, température du liquide de refroidissement etc, n'apportent que des valeurs de correction fine sur les valeurs preprogrammées.

J'ai énormément bossé le sujet quand est sorti le premier GSXR injection en 1998, je voulais absolument comprendre et connaitre sur le bout des doigts comment tout le bazar marchait, d'abord pour l'interet technique, ensuite parce que je me doutais bien que ça allait apporter une certaine valeur ajoutée à mon CV et surtout parce que j'avais rien bité en 1997 à comment marchait (enfin surtout comment ne marchait pas) l'injection du TL1000S.
Ensuite je me suis tenu informé des évolutions année apres année car j'ai eu la chance de faire tous les stages tech chez suzuki pendant 2 decennies (et quelques uns chez d'autres constructeurs). Finalement ça reste assez simple une moto .... jusqu'à ce qu'arrive le multiplexage   et les centrales inertielles