Autre passion au 1/9ème

Eh oui, arrêt de la moto en 1978. Rachat du matériel par les frères Castiglioni qui s'en serviront de base pour créer Cagiva.

Une japonaise pilotée par une légende.

La moto elle meme est une legende...

Un concours de circonstance a fait qu'il y a tres longtemps j'ai mecaniqué sur la meme que ca.  Oubliez tout ce que vous connaissez d'une moto de série, la tout est pensé pour la performance, et meme si ca a 45 ans, ca fait pas rire.
La cloche d'embrayage en magnesium est tellement legere, qu'on se demande quand on l'a en main si c'est pas du plastique.
Idem pour les disques lisses qu'on pourrait croire etre en carton s'ils ne brillaient pas.

Et le bruit d'un 4 cylindres 2 temps, passant à fond à 1.50 m de vous... on ne s'en remet jamais.

A Jéhonville (commune luxembourgeoise) ou se deroulait à l'époque ce que les belges appelaient "le petit tourist trophy", ce genre d'engin passe - passait (avec un pilote qui en a des grosses) la courbe devant le stade à plus de 250km/h !

Le pilote (anglais) me racontait que dans la seconde qui suivait cette courbe, il entrait dans un trou noir, en fait l'entrée du village avec de tres grands arbres faisaient tellement d'ombre que la difference de luninosité le rendait "aveugle" une demi seconde.
Ce sont les trous dans la route qui lui indiquaient qu'il était devant l'école, et que c'était le moment de  freiner... une autre époque...

En effet, une moto de légende  et un pilote, Barry Sheene qui a permi à Michel Rougerie de rouler sur son mulet de à Spa Francorchamp en 1978 où il fini quatrième.

https://youtu.be/vyyN1vuYD48

La frangine " de route "

Ah le RG 500 !   La moto qui a fait rever ma post adolescence, dans ces années ou ma seule obséssion était  d'avoir le gros cube.

Et puis un jour j'en ai essayé une .....

Et le mythe s'éffondre

Un autre quatre cylindres japonais.

Une autre japonaise.

Une autre version de la précédente dont le pilote était populaire.

Une 125 cù-m3 italienne qui eut son heure de gloire.

Tiens donc ! Minarelli a fait des motos ? Des moteurs et des kit, je savais, , , ,

Eh oui, et championne du monde 125 cm3 en 1975 avec  Paolo Pileri, en 1976 et 1977 avec Pier Paolo Bianchi, en 1979 et 1981 avec Angel Nieto, et en 250 cm3 en 1979 avec Mario Lega.

Un palmarès très correct pour une "petite" marque de motos.

Allez, on retourne chez les japonais avec un bicylindre champion du monde en 1978 et 1979 avec Kork Ballington et en 1981 et 1982 avec Anton Mang.

La encore, il s'agit d'un moteur tres particulier.

Les Kawa KR utilisaient des bicylindres tandem.
Comme sur un vélo du meme nom, les "pedaleurs" sont l'un derriere l'autre.
La, les 2 cylindres sont exactement alignés, chacun entrainant son propre vilebrequin.

Cette architecture moteur a plutot tendance à donner des moteurs puissants mais violents, et plutot peu adaptés à la moto.
Le plus connu est le rotax 256, qui a motorisé les superkarts pendant tres longtemps, actuellement le must de cette discipline c'est le FPE de M Francis Payart.

Ce moteur à plusieurs avantages
Des vilos tres courts, donc peu d'inertie
Le vilo avant entraine l'allumage, le vilo arriere la pompe a eau
Il est tres etroit donc maitre couple resistant tres faible

Inconvenients
Il est forcément long, et difficilement adaptable dans une moto
L'integration du detente arriere est un probleme.
La longueur de l'ensemble oblige à avoir un bras oscillant plutot court, ce qui nuit à la tenue de route à haute vitesse
(mais ca on ne le savait pas dans les années 70, on pensait que seule l'empattement conditionnait la tenue de cap ou la maniabilité)

Le type d'admiision est obligatoirement par disque rotatif (si l'on veut garder de la compacité) donc on place ca en avantage si on cherche de la puissance;
on place ca dans les inconvenients si on voulait de la facilité et grande plage d'utilisation.

Guy Bertin (les plus anciens se rappelleront) roule encore aujourd'hui en klass gp avec un KR250 (tres largement amélioré avec les techniques d'aujourd'hui, et il gagne tout.

Merci David, je ne connaissais pas ce moteur.

David, d'ordinaire quand on souhaite l'anniversaire de quelqu'un il est de coutume de lui offrir un cadeau, mais là, tu inverses les rôles en expliquant les caractéristiques originales des maquettes présentées. Merci beaucoup.

Pour la suivante, c'est un quatre cylindres japonais qui en son temps fit le bonheur des pilotes privés.

Graziano Rossi a roulé en GP sur la meme que ca, le géniteur d'un certain Valentino

Je l'ai mais sur la 250 Morbidelli en 1979 au Mans. Je suis désolé de la qualité de la photo, mais à l'époque je n'avais qu'un instamatic.

Moi je trouve la photo plutot bonne, vu 'époque et le matos 

Morbidelli, encore un nom étroitement lié à la moto, et depuis longtemps

Celle-ci est anglaise et c'est une légende.

Ah oui !!!

C'est LA premiere moto de course performante que les pilotes privés (fortunés) pouvaient s'acheter.

Le moteur est derivé du "inter" à simple arbre créé en 1929. La distribution se fait par arbre et couples coniques (à l'italienne) puis un train de pignons entraine les 2 arbres à cames qui attaquanrt les soupapes en direct.

A l'epoque des distributions culbutées, c'était de la science fiction ce moteur.

Je vous invite à aller voir la page wikipedia fort interessante.

En parlant de cette moto avec d'autres personnes dans le passé, plusieurs m'ont dit
"oué ca doit marcher comme une Yam 500 SR"
Sans doute s'imaginent-elles ca parce que la cylindrée est la meme, que l'allure generale de la moto est du meme style, et que, 50 ans plus recente, la SR doit marcher à peu pres comme une moto de course des années 30...
Alors je vais faire simple, une SR500 c'est une grosse larve pour aller chercher le pain à coté d'une manx... et meme d'une Inter.
Quand le pilote mets gaz, chaque coup de piston vous résonne dans la carcasse, et vous observez la moto s'éloigner à une vitesse clairement pas en adéquation avec les freins que vous venez de détailler juste avant.
En championnat classique belge, categorie "avant guerre", les (quelques) vraies manx qui roulent, mettent au moins un tour au reste du plateau.

Merci de tes explications qui donnent plus relief à un loisir somme toute bien anodin.

Une curiosité italienne, 4 cylindres en ligne et transmission secondaire par arbre et suspension avant par roue poussée.

Après une pause, reprenons le feuilleton des maquettes. Pour la reprise, une allemande de l'est deux temps trois cylindres.

Ils aimaient se compliquer la vie chez DKW. Fourche Earles, position du cylindre central , , , ,