Petit motard deviendra grand!

Bonjour,

Comme je sais que vous être friands de récits et de photos (moi le premier), je vous fait un rapide récapitulatif de ma courte carrière motoristique au travers de photos exhumées des tréfonds de mon disque dur.

Tout a commencé en 2009, par un beau matin d'octobre, aux premiers frimas.. le plateau déroulait devant moi sa langue de bitume à perte de vue. 
Au loin, les champs de la Seine et Marne émergeaient doucement de leur torpeur automnale. 
Je m'élançais soudain le coeur battant, le regard un brouillé, peu confiant mais digne malgré tout. 
Quelques vroums/clac/iiiii plus tard, de vagues questions au champion, et une inénarrable épreuve de conduite aux environs de la fabuleuse ville de Melun, et voilà qu'était propulsé dans le grand monde de l'asphalte un nouveau danger public, en la personne de votre serviteur.  

Tout allait alors très vite...

Tout à ma juvénile impatiente de me porter acquéreur de ma première monture, je fonçais, hardi, vers l'Alsace, fertile terreau de pilotes de renom et de montures aux allures gaillardes. 

J'avais vu une annonce qui me convenait! Je n'avais alors pas froid aux yeux, ni aux kilomètres engloutis!

Je vous présente donc ma première moto, celle qui allait me propulser aux fils des kilomètres -et des hectolitres d'essence %*`!!-  au nirvana des sensations de la route. 

La Street Triple 675,version 2008:



Ensemble, nous découvrîmes alors la Champagne à la froide saison, les méandres de la Marne et ses villages de campagne, mais aussi les trésors cachés des Vosges du Nord, d'Alsace, ainsi que les longues lignes droites venteuses de la RN4 dans les pires conditions et équipé d'une chiche tenue d'été.

Je l'avais équipé de deux SC project que je déchicanais parfois pour... ben en fait je ne sais pas pourquoi, pour faire ch*** le monde je suppose, d'un capot de selle de kéké pour aller plus vite, et de quelques morceaux de plastique pour faire joli. 

Avec le recul, elle me plaît encore bien dans cette configuration.

-A SUIVRE-

Nous sommes restés ensemble la triple et moi une vingtaine de milliers de kilomètres.
Jeunesse tempétueuse se faisant, j'éprouvais alors l'appel d'autres horizons mécaniques. 

Après cette période intermédiaire où le cavalier sans monture que j'étais ressentais cette ivresse, ce pouvoir grisant d'être en capacité de choisir toute monture à portée de sa bourse (donc pas grand chose en fait ), j'optais finalement, pour l'hideuse, la reniée, mais appréciée du connaisseur, DUCATI SSIE 1000 DS.

Un monstre de fer et d'acier. Un cadre tubulaire d'une rare durceur (je crois que le vrai mot est rigidité, mais -pardonnez le néologisme- durceur me parait plus approprié.)

Jamais je n'avais senti une moto se verrouiller comme ça sur l'angle. 

Ajoutez à ça des termignognis (gngnogngnis je sais plus comment ça s'écrit) déchicanés, une boite à air ouverte, un psb de 14, un embrayage à sec, une position de conduite insoutenable pour le pilote (je ne vous parle même pas du passager, ma femme avait tenu 5kms) et vous obtenez...

La moto la plus démentielle, la plus bruyante, la plus inconfortable et la plus jouissive qu'il m'ai été donné de conduire!

Pour la petite histoire, elle tirait tellement court qu'au premier dépassement je me retrouvais au rupteur sans savoir ce qu'il m'arrivait. Il n'était pas rare de de devoir passer deux ou trois rapports pour terminer l'opération!
Et au rétrogradagement (ou terme approchant), je ne vous raconte même pas les traces de frein dans le slip!
Quel pied!
Place aux photos:




Rhhaa ce 1000 DS quel moteur! 85 horsepowers max je crois, mais alors du bonheur en barre!

Il en aura convaincu plus d'un!

Les nombreux inconvénients, au rang desquels un démarrage compliqué à froid (deux grosses gamelles de 500, ça met du temps à s'élancer, NB: penser à s'équiper d'un petit cierge au cas où..), un embrayage à sec à 600 euros considéré à raison comme du consommable par le concessionnaire, une position de conduite digne d'un banc de torture achevèrent néanmoins de me convaincre de changer à nouveau...

-A SUIVRE-

Je commettais alors LA faute de goût motoristique, avec pour seul argument que le bi-cylindre me manquait.

Les photos:



Le moteur était pas mal.

Le compteur, et l'esthétique moins..

La suspension était carrément nulle.
Elle a fait rapidement le bonheur d'un autre.

Pour laisser place à:

-A SUIVRE:-

En tout cas tu en parles bien de toute façon la moto parfaite c'est la quête du Graal. .la 900 ss moi j'ai bien aimé! !!
Mais comme on aime le côté atypique des motos italiennes. Son moteur était efficace sur les cagiva éléfant 'j'ai longtemps rêver d'un moto tour avec cette bécane ...trops chère et fragile j'ai donc fait des choix plus raisonnables.

ste34 a écrit:En tout cas tu en parles bien de toute façon la moto parfaite c'est la quête du Graal. .la 900 ss moi j'ai bien aimé! !!
Mais comme on aime le côté atypique des motos italiennes. Son moteur était efficace sur les cagiva éléfant 'j'ai longtemps rêver d'un moto tour avec cette bécane ...trops chère et fragile j'ai donc fait des choix plus raisonnables.

Oui, le plus exaltant c'est parfois cette période d'entre deux où potentiellement toutes les motos sont à ta portée. Ca laisse de la place à l'imagination, avant que celle-ci ne se ratatine avec les vibrations et les dos d'ânes..

On nombreux à avoir une italienne dans le coeur, mais il faut pouvoir les entretenir !

Et tant qu'à parler du GRAAL, en voici une qui mérite amplement ce titre à mes yeux.

Ca a été mon coup de coeur.

R1 de 2001:





Alors elle, ça n'a pas été comme avec la SV. Je lui au tout pardonné. Tout passé. 
 


Et puis j'ai mis entre parenthèse la moto pendant 7 ans.


 Mais j'y suis revenu avec ma dernière monture en date, la FJR!


Pour sa présentation, il va falloir attendre un tout petit peu que je fasse les photos :p


-A SUIVRE-


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Tu n'auras sans doute pas le même enthousiasme pour cette machine..mais au bout de 18 ans de Fjr je crois pouvoir dire que c'est sans doute la moto d'une vie...tout du moins de la mienne. Je pense que si nous avons aussi bien vieilli ensemble c'est aussi parceque je n'ai pas cultivé l'exclusivité de la chose, il y a toujour de la place dans mon garage pour quelques gourgandines aux gros poumons

Ca c'est ce qui s'appelle filer la métaphore!  

Comme j'ai été pas mal occupé à coller des insectes sur ma nouvelle acquisition, j'ai traîné avec les photos; 

Je n'ai d'ailleurs rien de très correct mais tant pis on va en prendre une "dans son jus", parce que je pense que ça va prendre pas mal de temps avant que j'en fasse des correctes..

Voilà donc ma FJR 1300 de 2010:



Elle n'est pas toute neuve, quelques rayures, une bosse au réservoir, des kilomètres au compteur (65MKms), mais seconde main et entretiens suivis m'ont convaincu même si ce n'était pas ma couleur de prédilection.

Je cherchais avant tout une moto confortable et puissante pour pouvoir rouler, et pas seulement à regarder dans le garage.

Au plaisir de vous croiser sur la route! V

merci à toi de nous faire partager ta (tes) passion(s) à travers tes récits et photos. Puisses-tu nous faire rêver en nous contant tes aventures estivales avec la FJR.

C'est une jeunette. Pepita fêtera sa majorité durant l'été. Je ne donnerai pas son kilométrage je ne pense pas qu'elle apprécierai

Merci pour tes récits souvent imagés   , une prolixité fort agréable à mon goût   !
Bonnes balades   !